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Livre - Page 3

  • La Mise au tombeau de Ceffonds et son contexte

    N° 299, 4e trimestre 2020

    La restauration, à l'appel de la municipalité de Ceffonds, de la Mise au tombeau du XVIe siècle de l'église Saint-Remy, menée par l'atelier "le Sicapode" entre 2013 et 2017, invitait à jeter un regard scientifique renouvelé sur cet important monument sculpté, alors très soigneusement remis en valeur. L'idée d'une réunion de spécialistes en réexaminant la longue histoire a été approuvée par le maire de la commune et son Conseil, qui ont permis de tenir une journée d'étude préparée avec l'équipe de recherche EA 1132 Hiscant-MA de l'Université de Lorraine (Nancy). 

    Suivie par un public nombreux et attentif, cette journée a eu lieu le 29 septembre 2018. Ses intervenants ont d'abord analysé des aspects relatifs à l'église elle-même, exceptionnel édifice connu notamment pour ses vitraux, considéré ici comme un écrin à la Mise au tombeau. L'accent s'est ensuite porté sur celle-ci, replacée parmi les groupes français et régionaux comparables et éclairée par toute la documentation, notamment écrite, susceptible d'être rassemblée. Les apports de la restauration ont ensuite permis de proposer des hypothèses sur les tribulations subies par le monument, malmené à trois reprises au cours des siècles par des opérations de saccage et de tentative de destruction. Si toutes les perplexités n'ont pu être levées, des certitudes sont acquises : l'érection de l'ensemble sculpté au milieu du XVIe siècle par des artistes troyens ; le caractère privé, familial, de l'enclos où il s'élève à l'abri de sa clôture ; son riche environnement iconographique initial voué à la représentation de la Passion du Christ ; l'aisance financière des élites paroissiales qui le firent réaliser ; enfin, le durable attachement des villageois à leur Sépulcre. 

    Les Archives départementales de la Haute-Marne ont été dès l'origine associées à la tenue de cet événement culturel autorisé par le soutien de la mairie de Ceffonds. L'accord des Cahiers haut-marnais pour en publier les actes confirme leur préoccupation pour la mise en valeur des aspects locaux du patrimoine. 

     

    Patrick Corbet, vice-président des Cahiers haut-marnais

     

    Sommaire

     

    Ouverture, par M. le Maire de Ceffonds

    Liste des auteurs

    Introduction, par Patrick Corbet

    Exergue

    La Mise au tombeau du Christ : une méditation spirituelle de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance, par Geneviève Bresc-Bautier

    Le Sépulcre : mise en contexte institutionnelle et monumentale

    Ceffonds et la transaction de 1512 avec l'abbaye de Montier-en-Der, par Alain Morgat

    L'église de Ceffonds : l'ambition d'une communauté, par Pierre Sesmat

    La frise décorative sculptée des parties orientales de l'église de Ceffonds (vers 1505-1510), par Alain Laurent

    Les vitraux du XVIe siècle de Ceffonds. Dernières recherches, par Raphaëlle Chossenot

    Les parties occidentales de l'église de Ceffonds : une chronologie renouvelée de la construction (suivi de : les décors des chapelles latérales et les mutilations de leurs représentations humaines), par Alain Laurent

    Histoire, restauration et style de la Mise au tombeau

    La Mise au tombeau de Ceffonds : le dossier documentaire (XVIe-XXIe siècle), par Patrick Corbet, Alain Laurent et Jean-Luc Liez

    Rapport de restauration du Sépulcre de Ceffonds (2017), par Thierry Lefèvre (atelier Le Sciapode)

    Le Sépulcre de Ceffonds : situation et essai de restitution esthétique, par Jean-Luc Liez

    Le Sépulcre de Ceffonds et la sculpture troyenne du milieu du XVIe siècle, par Justyna Malkuch-Switalska

    Conclusion

     

    En couverture : Mise au tombeau, église Saint-Remy, Ceffonds (Haute-Marne), ©E. Colin. Mise en page couverture : Agglomération de Saint-Dizier, Der et Blaise, service communication, Estelle Lepoix.

    Imprimé en 2021, 230 pages. Prix : 15 euros. En stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com

     

     

     

  • L'école de dessin de Langres, de 1879 à 1949

    N° 297, deuxième trimestre 2020

     

    Dans le précédent numéro, nous vous faisions part des difficultés rencontrées par l'équipe éditoriale pour confectionner la première livraison 2020 de vos Cahiers haut-marnais, en raison du contexte sanitaire. Ce deuxième opus a pu être réalisé, lui, plus sereinement. Néanmoins, il porte encore quelques stigmates de la situation exceptionnelle vécue ces derniers mois, puisqu'il a fallu changer sa thématique : en effet, ce numéro aurait dû être consacré à une célèbre abbaye cistercienne et faire l'objet d'un lancement in situ en présence des auteurs. L'impossibilité d'organiser tout événement culturel cet été nous a contraints à reporter d'une année sa parution. 

    Heureusement, la revue a de la ressource et bénéficie toujours d'un confortable programme de publication. Ainsi, puisant dans le corpus d'articles à disposition, nous avons choisi de publier une longue étude consacrée à l'école de dessin de Langres. Le prestige et la renommée de cette institution artistique, fondée à la fin du XVIIIe siècle, sont reconnus, particulièrement pour la période florissante du XIXe siècle. Des artistes à dimension nationale passèrent en effet sur ses bancs, tels Jules Ziegler et Joseph Lescornel pour les plus célèbres. Toutefois, l'école de dessin de Langres connut à partir de la décennie 1880 une ère non moins brillante sous l'habile direction de Pierre-Victor Truchot, couronnée de récompenses parmi lesquelles deux distinctions aux Expositions universelles de 1889 et de 1900. C'est cette période largement méconnue que présente Samuel Mourin, dont le goût pour la vie artistique haut-marnaise n'est plus à démontrer, à partir de force documents originaux. 

    Ce numéro se complète d'un article dédié à une fromagerie de Condes, étudiée par Alain Catherinet, ainsi que d'une chronique signée Céline Pierron, bibliothécaire des Archives départementales, rubrique probablement appelée à être pérennisée. 

    Vous retrouverez également les pérégrinations habituelles de Jean-Claude Gazagnes dans son enfance chaumontaise. Enfin, l'annulation et le report de nombreuses manifestations culturelles ont aussi une autre incidence pour vos Cahiers : la rubrique "Si la Haute-Marne culturelle m'était contée", qui en est déjà à son sixième épisode, est peu développée ce trimestre. 

    Bel été à vous !

     

    Charles Guené, président des Cahiers haut-marnais

     

    SOMMAIRE

    L'école de dessin de Langres, de la réforme post-exposition universelle à la réouverture de l'après-guerre (1879-1949), par Samuel Mourin

    La fromagerie Leloup à Condes, par Alain Catherinet

    Chronique d'une bibliothécaire confinée : La mutinerie des célibataires, ou les conseils conjugaux d'un ancien soldat, par Céline Pierron

    Un tour de cruchotte, Chroniques d'une enfance chaumontaise des années 1950 : livre 2, chapitre 1 (fin), par Jean-Claude Gazagnes

    Si la Haute-Marne culturelle m'était contée

     

     

    En couverture : Diplôme de l'école de dessin de Langres, Jules René Hervé del., s.d., encre, aquarelle et rehauts de blanc sur papier, 48 x 63 cm. ADHM, 130 J 256.

    Imprimé en 2020, 162 pages. Prix : 12 €. En stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com

     

  • Télémaque et la peinture murale dans les églises haut-marnaises

    N° 296, 1er trimestre 2020

     

    En ce printemps 2020, nos sociétés sont confrontées à une crise sanitaire grave et inédite pour les femmes et les hommes du XXIe siècle. La pandémie de COVID-19 a interrompu l'économie, les mobilités, les loisirs. Elle tue par milliers... et révèle l'indispensabilité et l'abnégation de nos soignants. Nous leur dédions d'ailleurs ce numéro. 

    Dans ce contexte, la culture pourrait paraître futile face aux urgences sanitaires et sociales. Pourtant, comme en tout temps de crise, elle constitue une parenthèse bienvenue, une diversion nécessaire pour échapper au lourd quotidien. Mais la culture souffre. Les musées, les salles de concert, les cinémas, les théâtres, les bibliothèques, les services d'archives, etc. sont fermés. Les librairies également. Le monde du livre est d'ailleurs fortement impacté. Et même si elle apprend à se réinventer sur les réseaux sociaux, par des initiatives citoyennes, par des expositions virtuelles, les événements plus traditionnels connaissent des annulations en cascade.

    C'est dans cette situation morose que paraît le premier numéro de l'année 2020 de vos Cahiers haut-marnais. Il sort avec un certain retard, bien compréhensible. Nous sommes néanmoins heureux de le voir aboutir en dépit des difficultés qui présidèrent à sa confection : entre télétravail et chômage partiel chez l'imprimeur, les délais furent inévitablement allongés. 

    Il est consacré à un aspect de l'art religieux, pas toujours apprécié à sa juste valeur : la peinture murale. Après de longues recherches, Catherine Martzloff livre ici le résultat d'un travail minutieux portant sur le peintre Télémaque Jourdheuil, originaire de Varennes-sur-Amance, qui orna au XIXe siècle bon nombre d'églises haut-marnaises. Une recension des fresques et peintures murales antérieures au XVIIe siècle, élaborée par Alain Laurent, vient d'ailleurs le compléter judicieusement. L'iconographie riche de ces deux contributions a nécessité l'insertion d'un cahier d'illustrations en couleur, afin que vous puissiez examiner ces peintures sans retenue, à défaut, pour le moment, de pouvoir aller les admirer in situ

    La crise sanitaire puis la crise économique qui lui succédera auront certainement des conséquences négatives pour les milieux culturels. Nous les subirons en leur temps. Mais les témoignages de l'histoire haut-marnaise, qu'ils soient peintures murales ou sources archivistiques, ne disparaîtront pas. Et les Cahiers haut-marnais s'efforceront de continuer à vous en rendre compte, que vous soyez confinés à la maison ou que vous jouissiez d'une liberté de mouvement retrouvée. Prenez soin de vous !

     

    Charles Guené, président des Cahiers haut-marnais.

     

    SOMMAIRE

     

    Télémaque Jourdheuil, peintre décorateur d'églises en Haute-Marne, par Catherine Martzloff

    Inventaire sommaire des fresques et peintures murales antérieures au XVIIe siècle des églises de Haute-Marne, par Alain Laurent

    Jeanne Mance : nouveaux éléments, par Geoffrey Duvoy

    Un tour de cruchotte, Chroniques d'une enfance chaumontaise des années 1950... Livre 2, chapitre 1 (début), par Jean-Claude Gazagnes

    Si la Haute-Marne culturelle m'était contée

     

    En couverture :

    Avrecourt, voûte du choeur, peinture de Télémaque Jourdheuil. Cliché C. Martzloff

    Imprimé en 2020, 150 pages. Prix : 12 €. En stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com