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  • Un Montsaugeonnais à la 3e Croisade, Jansénisme et Lumières à Éclaron, Joinville au Brésil...

    N° 295, 4e trimestre 2019

     

    Bien que les numéros thématiques que nous vous proposons depuis un certain nombre d'années incluent parfois des articles isolés, il est nécessaire de temps en temps de réaliser des numéros de varia, qui n'ont d'autre logique cohésive que celle de concerner la Haute-Marne, de près ou de loin. Cette variété, cette diversité permettent en outre de multiplier les articles, au nombre de sept - hors rubrique culturelle - , dans ce numéro. Cet opus de fin d'année ne serait donc certainement pas renié par le fondateur, Jean-Gabriel Gigot. Si on est encore loin du contenu pléthorique des premiers numéros des Cahiers haut-marnais, à tout le moins s'en rapproche-t-on un petit peu...

    La diversité y est d'abord spatiale et diachronique. Ainsi, ce numéro vous mènera de Montsaugeon au temps de la Troisième Croisade, au Brésil au XIXe siècle, en passant par Éclaron et ses environs à l'époque moderne. La diversité touche également à la nature des articles. Elle est biographique, pour le curé révolutionnaire Liebeaux ; elle est de l'ordre de l'hommage pour la notice consacrée par Patrick Corbet, notre vice-président, à Philippe Dautrey, inlassable chercheur haut-marnais ; elle est quasi-policière pour l'enquête menée par Samuel Mourin visant à identifier les portraits photographiques de la collection de Haut-Marnais célèbres des Archives départementales.

    Précédant la désormais traditionnelle rubrique "Si la Haute-Marne culturelle m'était contée", qui en est déjà à son quatrième épisode - et qui est toujours ouverte à vos contributions ! - une nouveauté vous attend : la publication, sous forme épisodique, de souvenirs d'une enfance passée à Chaumont. Dans son "Tour de Cruchotte", et avec un style propre et bien acéré, Jean-Claude Gazagnes nous plonge en effet au cœur du chef-lieu de la Haute-Marne dans les années 1950. Avec sa nostalgie et ses convictions...

    Pour accompagner votre lecture de ce passionnant numéro, l'équipe des Cahiers haut-marnais et moi-même vous présentons nos meilleurs voeux. Que 2020 vous soit une nouvelle année riche en moments forts, particulièrement culturels !

    Charles Guené, Président des Cahiers haut-marnais.

     

    SOMMAIRE

    Au XIIe siècle, un membre de la famille de Montsaugeon à la Troisième Croisade, par Claude de Cointet

    Du Jansénisme à la philosophie des Lumières en Champagne et Haute-Marne, à travers les inventaires de bibliothèques privées, par Philippe Delorme

    Les tribulations d'un abbé révolutionnaire, par Gilles Fourtier

    Joinville : la petite Venise de Haute-Marne et la Manchester catarinense, par Maria Claudia Galera

    In memoriam Philippe Dautrey (1929-2014), par Patrick Corbet

    "Qui est-ce ?" : l'identification des portraits photographiques de la collection de Jules Barotte, par Samuel Mourin

    Un tour de cruchotte, Chroniques d'une enfance chaumontaise des années 1950 : avant-propos, livre 1, par Jean-Claude Gazagnes

    Si la Haute-Marne culturelle m'était contée

     

    En couverture :

    Éclaron, la place [1945]. Carte postale, cliché Duvivier, impression "Artistic", 177 boulevard Brune, Paris. ADHM, 8 Fi 183/9.

    Imprimé en 2019, 128 pages. Prix : 10 €. En stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com

  • Les glacières de la Haute-Marne

    N° 291, 4e trimestre 2018 

     

    Dans ce numéro, les Cahiers haut-marnais publient le résultat d'une enquête de longue haleine sur les glacières en Haute-Marne, menée entre 2011 et 2018. Ce patrimoine vernaculaire méconnu, en cours de disparition, méritait qu'un érudit s'y intéresse. Jacques Ricour a relevé le défi. Combinant dépouillements d'archives, interrogation des sources du web et visites sur le terrain, il est parvenu à documenter pas moins de 46 glacières haut-marnaises, qu'elles aient disparu, qu'elles soient partiellement comblées ou qu'elles soient encore intactes. Fort de mesures chiffrées, cet inventaire ne peut qu'en appeler d'autres sur le petit patrimoine témoin des activités de nos aïeux qui tend petit à petit à s'effacer de notre paysage.

    Egalement relatif à une pratique disparue, l'article consacré aux tuileries a pour autre point commun avec les glacières que la société moderne en sonna le glas. Mais Blandine Vue s'est surtout attachée aux hommes et aux femmes qui ont exercé cette activité au fil des siècles, nous informant sur leurs conditions de vie, leurs misères, mais aussi leur bonheur d'exercer un métier offrant une certaine liberté.

    Enfin, par le truchement des arts, Samuel Mourin vous plongera au cœur de la querelle de l'enseignement, qui marqua les débuts de la IIIe République.

    En somme, un numéro varié et riche, à lire au coin du feu !

    Charles Guené, président des Cahiers haut-marnais

     

    SOMMAIRE

    Les glacières de la Haute-Marne, par Jacques Ricour

    Les hommes et les tuileries en Haute-Marne du XIIIe au XXe siècle, par Blandine Vue

    Un jeune artiste chaumontais au cœur de la querelle de l'enseignement laïc/congréganiste : Arthur Gaillard à l'Exposition scolaire de Langres de 1873, par Samuel Mourin

    Exposition "La Haute-Marne vue par les premiers photographes, 1850-1880", mai-décembre 2019, par Samuel Mourin

     

    En couverture : glacière de Buxières-lès-Villiers. Cliché Jacques Ricour, 2009.

    Imprimé en 2018, 122 pages. Prix : 10 €. En stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com