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  • Le Prix Jean-Gabriel Gigot : un nouvel aiguillon pour la recherche historique

     

     

     Les Cahiers haut-marnais créent en 2011 le Prix Jean-Gabriel Gigot, qui récompense d'une somme de 2000 euro un projet de recherche aboutissant à une publication dans la revue.

    Toute candidature est à adresser avant la fin du mois de juin 2011 aux Cahiers haut-marnais (BP 2039, 52902 Chaumont Cedex 9 ou à francois.petrazoller@free.fr). Voir le détail dans le règlement ci-dessous. Le lauréat de 2011 sera proclamé lors du prochain colloque, les 22 et 23 octobre 2011.

    N'hésitez pas à profiter de ce Prix pour vous lancer dans vos recherches !

     

     

    Règlement

     

     Article 1 : objectifs

     

    Les Cahiers haut-marnais, aux fins de promouvoir la recherche historique, généalogique, archéologique, géographique, ethnographique et linguistique sur la Haute-Marne, décernent le Prix Jean-Gabriel Gigot. Le lauréat de ce prix rédige une étude publiée dans les Cahiers haut-marnais afin d’être connue du grand public.

     

     Article 2 : processus

     

    Le Prix Jean-Gabriel Gigot de l’année N est annoncé en janvier de la même année. Les candidats sont invités à remettre au jury du Prix, pour la fin du mois de juin de la même année, un mémoire d’au moins 10 pages présentant :

    -         un curriculum vitae du candidat ;

    -         le sujet du projet de recherche, de manière détaillée ;

    -         une bibliographie et un répertoire des sources ;

    -         un engagement écrit à se conformer au présent règlement, et notamment à éditer le résultat de ses recherches dans un numéro des Cahiers haut-marnais.

     

    Les mémoires de recherches sont envoyés aux Cahiers haut-marnais par voie postale avant la fin du mois de juin, le cachet de la poste faisant foi.

     

    Le jury, composé des membres du Bureau des Cahiers haut-marnais, recueille les mémoires de recherche des candidats et délibère.

     

    A l’issue de sa délibération, le jury annonce le nom du lauréat du Prix de l’année N lors de l’Assemblée générale des Cahiers haut-marnais, entre les mois d’octobre et de novembre de l’année N. Le Prix, sous la forme d’une première somme de 1000 (mille) € est remis sous forme de chèque postal.

     

    Le lauréat remet au jury le contenu de ses recherches, sous la forme d’un fichier WORD éventuellement assorti d’images en format JPEG ou TIFF, au plus tard à la fin du mois de juin de l’année N + 1. Il reçoit alors une somme complémentaire de 1000 (mille) €.

     

    Son article fait l’objet d’une publication dans la revue ; il est présenté au public lors de l’Assemblée générale des Cahiers haut-marnais de l’année N + 1.

     

    Article 3 : personnes pouvant concourir

     

    Peut concourir au Prix Jean-Gabriel Gigot toute personne, sans limite d’âge, nantie ou non de titres universitaires. Toutefois, les membres du jury du Prix Jean-Gabriel Gigot, ainsi que les membres de leur famille, ne peuvent y participer.

     

    Article 4 : sujets

     

    Le sujet de recherche proposé au Jury devra concerner au moins l’une des disciplines suivantes : histoire ; généalogie ; géographie ; archéologie ; ethnographie ; linguistique. Le sujet devra se trouver en rapport direct avec le département de la Haute-Marne de manière globale, ou avec l’une de ses composantes géographiques, ou avec l’une des personnalités ayant marqué l’histoire et étant né ou ayant séjourné dans le département.

     

    Article 5 : article restitué

     

    Le résultat des recherches du lauréat comprendra au minimum un article de 50 000 signes. Il sera rédigé de manière à en permettre la publication au prix de retouches minimales et comportera, sous une forme appropriée, la référence aux sources utilisées.

     

    Article 6 : motifs de non-remise de la somme d’argent

     

    La première somme de 1000 (mille) € est remise au lauréat du Prix de manière définitive.

    La seconde somme de 1000 (mille) € est remise au candidat après réception par le jury du résultat écrit de ses recherches. Le motif de non remise au lauréat de cette seconde somme ne pourra être qu’être l’un des motifs suivants :

    -         non réception du résultat écrit des recherches dans le temps imparti, ou réception incomplète dans le temps imparti ;

    -         insuffisance notoire du résultat des recherches au regard de l’article 5 du présent règlement ;

    -         sujet ou périmètre de recherche ne correspondant manifestement pas à celui annoncé dans le Mémoire remis au jury, et qui a motivé la réception du Prix ;

    -         plagiat ou procédé de recherche incompatible avec la rigueur souhaitable de la recherche historique, entraînant l’impossibilité de publier.

     

    Article 7 : litige

     

    En cas de litige sur l’interprétation ou l’application de l’un des articles du présent règlement, le Président des Cahiers haut-marnais réunit le jury du Prix et soumet la question à son vote. En cas d’égalité, la voix du Président compte double. Si le suffrage ne réunit pas une majorité des deux tiers des votants présents, la question est soumise à l’Assemblée générale des Cahiers, qui vote à la majorité absolue des membres présents.

     

     

     

     

     



  • Bombardements à Chaumont - Andelot

    259.jpgNuméro 259, 4e trimestre 2009

    La libération de nombreuses villes françaises du joug nazi s'est faite au prix de bombardements alliés. La destruction des moyens militaires et logistiques ennemis a requis le largage de milliers de bombes, qui firent des victimes collatérales et entraînèrent des désolations dans le paysage urbain français. Chaumont n'y échappa pas. Ce Cahier haut-marnais présente ainsi deux témoignages des bombardements des 11 et 23 mai 1944, dans la perspective de rappeler cet épisode méconnu de l'histoire chaumontaise et de permettre au lecteur d'appréhender l'émoi ressenti par une population en pareille circonstance.


    Suivent deux articles sur des points d'histoire andelotiennes : d'une part, une réponse à l'existence ou non d'un comté d'Andelot au Xe siècle ; d'autre part, un éclairage sur le manifeste donné à Andelot en 1632, jalon de la révolte de Gaston d'Orléans contre son frère, le roi Louis XIII.

    Enfin, de 1790 à 1810, Buxereuilles et Reclancourt, faubourgs de Chaumont, furent érigés en communes distinctes. Mais la brève existence de ces entités administratives dénote une lutte juridique acharnée avec la ville de Chaumont, pour maintenir ou faire cesser cette distinction, dont l'article présenté se fait l'écho.

     

    Charles Guené
    Président des Cahiers haut-marnais

     

    Sommaire

    Mai 1944 à Chaumont : les bombardements, par Robert et Claude Cherpitel


    Une lettre relatant le bombardement du 23 mai 1944, transcrite par Gérard Schneider

    Y a-t-il eu un comté d'Andelot ? par Pierre-Etienne Luisin

    Le Manifeste d'Andelot du 13 juin 1632, par Pierre-Etienne Luisin

    Buxereuilles et Reclancourt, communes de 1790 à 1810, par Geneviève Lamontre

    Résumé en anglais

     


    En couverture : immeubles Deguy et Société générale, rue Toupot, Chaumont, 23 mai 1944. Coll. particulière.

    Imprimé en 2011, 56 pages, 8 €, en stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com

  • La guérison : croyants et charlatans

    258.jpgNuméro 258, 3e trimestre 2009


    L'espoir mène les hommes depuis la nuit des temps. L'espoir de lendemains heureux, d'une fortune prochaine, mais aussi d'un rétablissement de la santé. Certains caressent alors cet espoir et prient pour une guérison rapide ; d'autres tentent de l'exaucer, et parfois abusent de la crédulité des gens... Croyants et charlatans.

    Ce numéro des Cahiers haut-marnais met en parallèle ces deux aspects entourant l'idée de guérison. D'une part, l'abbé Odelain consacre un article aux ex-voto de guérison et de vie sauve, relatant le processus du voeu à travers un inventaire exhaustif et illustré des ex-voto des lieux de culte haut-marnais. D'autre part, Blandine Vue s'intéresse aux pratiques illégales de la médecine et de la pharmacie en Haute-Marne au XIXe siècle. Les hommes et les femmes qui en sont dépositaires, ces "empiriques" ou "charlatans", sont autant de guérisseurs de village, des sages-femmes que des religieux, locaux ou ambulants. Entre remèdes secrets et incompréhensions de l'administration, entre dénonciations et soutiens de la population, la médecine illégale s'avère être un filon intarissable, répondant à des besoins sociétaux et mettant à profit une foi propice.

     

    Charles Guené

    Président des Cahiers haut-marnais

     

    Sommaire

    Les "charlatans" : pratique illégale de la médecine et de la pharmacie en Haute-marne au XIXe siècle, par Blandine Vue

    Ex-voto de guérison et de vie sauve, par Olivier Odelain

    Redécouverte à Poulangy d'une maison de l'archtecte Jean-Baptiste Bouchardon (1667-1742), par Arnaud Duvillier


    Résumé en anglais

     

    En couverture : "Le médecin astrologue", dans Les fables de la Motte, d'après Claude Gillot. Coll. Musées de Langres..

    Imprimé en 2010, 79 pages, 8 €, en stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com