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Cahiers haut-marnais - Page 8

  • Aventures de Haut-Marnais à l'étranger

    N° 293, 2e trimestre 2019

    À l'heure des vacances d'été, synonymes pour beaucoup de voyages hors des frontières de France, nous vous proposons un numéro consacré à des Haut-Marnais qui n'hésitèrent pas à quitter définitivement leur sol natal pour s'établir ailleurs. Un ailleurs rêvé meilleur, souvent mirage d'une potentielle réussite économique.

    Le cas de Mateo Lancrin est prégnant. Grâce à Cyril Peltier, nous connaissons désormais cet artiste langrois parti en Espagne profiter de la panne artistique du Siècle d'Or. Dans la suite du numéro, c'est l'Amérique qui attira nos héros : états-unienne pour des Bassignots du XIXe siècle, dont les destins sont retracés par Didier Desnouveaux ; canadienne pour le père Hanipaux, jésuite natif de Doulevant-le-Château parti sauver les âmes amérindiennes au XIXe siècle, ainsi que pour quelques colons qui firent souche en Nouvelle-France, sous la plume de Romain Belleau. Cet article vient d'ailleurs compléter le monumental travail mené par le spécialiste de Jeanne Mance, qui lui avait valu le Prix Jean-Gabriel Gigot en 2011 et fut publié au sein des Cahiers haut-marnais en 2013. Ainsi, ces quelques études de cas constitueront autant de pierres à l'édifice de l'étude des phénomènes haut-marnais d'émigration, qui résonnent quelque peu avec ceux de dépopulation que nous connaissons de nos jours.

    Sur une note beaucoup plus légère, au sein de la rubrique culturelle, vous trouverez de quoi occuper quelques journées estivales, en visitant notamment de belles expositions. En attendant de vous retrouver aux Archives départementales le 11 octobre prochain pour le lancement du prochain numéro!

    Bel été à vous !

    Charles Guené, président des Cahiers haut-marnais

     

    SOMMAIRE

     Mateo Lancrin, architecte langrois au Siècle d'Or espagnol (1548-1585). Par Cyril Peltier.

    Émigrés bassignots et comtois aux États-Unis de 1830 à 1870. Par Didier Desnouveaux.

    Joseph-Urbain Hanipaux (1805-1872), prêtre et jésuite, de Donjeux (Haute-Marne) à l'île Manitouline (Ontario, Canada), Missawakwat, "l'arbre puissant à deux branches". Par Romain Belleau.

    L'émigration champenoise haut-marnaise vers la Nouvelle-France québécoise (1608-1763) : complément. Par Romain Belleau.

    Addenda concernant l'article sur les glacières de la Haute-Marne. Par Jacques Ricour.

    Rubrique culturelle : si la Haute-Marne m'était contée

     

    En couverture : C'est dans cette maison [...], dessin du père Augustre Kohloer, île Manitouline, cicra 1847-1848. Archives jésuites de Vanves. Cliché Romain Belleau.

    Imprimé en 2019, 142 pages. Prix : 10 €. En stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com

     

  • Monuments publics, monuments funéraires

    N° 292, 1er trimestre 2019

    Fortement marqué par une thématique patrimoniale, ce numéro vous emmènera à la découverte de monuments publics et funéraires disparus ou dont il ne reste que des vestiges dispersés. Pierre-Yves Le Pogam, conservateur en chef au département des sculptures au musée du Louvre, s'est ainsi intéressé à des fragments de tombeaux médiévaux conservés au musée de Chaumont. Son œil expert a permis de les replacer dans leur contexte de création et de document des œuvres aux informations de provenance assez lacunaires. Quittant la dimension funéraire pour celle publique d'une statue équestre, François Gandolfi a étudié la facette d'ingénieur du célèbre statuaire Edme Bouchardon dans la création de l'éphémère monument équestre de Louis XV. Enfin, Samuel Mourin nous soumet une minutieuse recherche consacrée à la non moins éphémère seconde porte de Buxereuilles à Chaumont : un arc de triomphe qui n'en portera jamais officiellement le nom.

    Hasard de la compilation éditoriale, ces trois articles ont tous la particularité de concerner Chaumont, que ce soit par des fragments et/ou des archives conservés au musée, par l'origine du sculpteur de Louis XV ou en raison d'un des monuments disparus de la cité. L'article de Claude Leseur, qui ne s'inscrit pas dans la thématique générale, est donc de bon aloi pour tempérer le centre de gravité de ce numéro. Il nous emmène à la découverte des notables dervois du XIXe siècle, aux opinions politiques bien arrêtées et ayant joué un rôle dans la vie publique locale.

    Enfin, comme nous vous l'avions précédemment annoncé, ce numéro inaugure une nouvelle rubrique, "Si la Haute-Marne culturelle m'était contée". Nous espérons qu'elle vous plaira et qu'à l'avenir, vous vous l'approprierez en nous soumettant brèves, courts articles, comptes rendus et tous autres textes rendant compte de la riche actualité culturelle haut-marnaise !

    Charles Guené, Président des Cahiers haut-marnais.

     

    SOMMAIRE

    L'art funéraire médiéval à Chaumont dans son contexte européen, par Pierre-Yves Le Pogam

    Edme Bouchardon ingénieur ? Le monument équestre de Louis XV à la lumière des papiers Laillaut de Wacquant, par François Gandolfi

    La seconde porte de Buxereuilles (1813-1860) : l'arc de triomphe inachevé de Chaumont, par Samuel Mourin

    Philanthropes ou démagogues au XIXe siècle : la famille Abreveux-Delaporte à Montier-en-Der et Doulevant-le-Château, par Claude Leseur

    Si la Haute-Marne culturelle m'était contée

     

    En couverture : éléments du coffre d'un tombeau, provenant probablement d'Autreville-sur-la-Renne, deuxième tiers du XIVe siècle. Musée de Chaumont. © Ville de Chaumont, R. P.

     

    Imprimé en 2019, 120 pages. Prix : 10 €. En stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com

  • Les glacières de la Haute-Marne

    N° 291, 4e trimestre 2018 

     

    Dans ce numéro, les Cahiers haut-marnais publient le résultat d'une enquête de longue haleine sur les glacières en Haute-Marne, menée entre 2011 et 2018. Ce patrimoine vernaculaire méconnu, en cours de disparition, méritait qu'un érudit s'y intéresse. Jacques Ricour a relevé le défi. Combinant dépouillements d'archives, interrogation des sources du web et visites sur le terrain, il est parvenu à documenter pas moins de 46 glacières haut-marnaises, qu'elles aient disparu, qu'elles soient partiellement comblées ou qu'elles soient encore intactes. Fort de mesures chiffrées, cet inventaire ne peut qu'en appeler d'autres sur le petit patrimoine témoin des activités de nos aïeux qui tend petit à petit à s'effacer de notre paysage.

    Egalement relatif à une pratique disparue, l'article consacré aux tuileries a pour autre point commun avec les glacières que la société moderne en sonna le glas. Mais Blandine Vue s'est surtout attachée aux hommes et aux femmes qui ont exercé cette activité au fil des siècles, nous informant sur leurs conditions de vie, leurs misères, mais aussi leur bonheur d'exercer un métier offrant une certaine liberté.

    Enfin, par le truchement des arts, Samuel Mourin vous plongera au cœur de la querelle de l'enseignement, qui marqua les débuts de la IIIe République.

    En somme, un numéro varié et riche, à lire au coin du feu !

    Charles Guené, président des Cahiers haut-marnais

     

    SOMMAIRE

    Les glacières de la Haute-Marne, par Jacques Ricour

    Les hommes et les tuileries en Haute-Marne du XIIIe au XXe siècle, par Blandine Vue

    Un jeune artiste chaumontais au cœur de la querelle de l'enseignement laïc/congréganiste : Arthur Gaillard à l'Exposition scolaire de Langres de 1873, par Samuel Mourin

    Exposition "La Haute-Marne vue par les premiers photographes, 1850-1880", mai-décembre 2019, par Samuel Mourin

     

    En couverture : glacière de Buxières-lès-Villiers. Cliché Jacques Ricour, 2009.

    Imprimé en 2018, 122 pages. Prix : 10 €. En stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com