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  • Les écrits de Jean-François Finot (1778-1810)

    256-257.jpgNuméros 256-257, 1er et 2e trimestres 2009

    Greffier de Dommartin-le-Saint-Père, qui s'est largement impliqué dans la vie locale au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, Jean-François Finot n'a pas laissé une oeuvre majeure pour la postérité, mais il a pourtant rédigé des écrits dont la vocation était largement domestique - des écrits du for privé. Bien qu'ils aient subi quelques avatars au fil des ans, ces manuscrits sont entrés dans les collections des Archives départementales à la veille du XXe siècle, par le biais du legs Barotte. Or, les manuscrits de Finot, intitulés Annales et Révolutions françaises, ont l'intérêt majeur d'avoir eté rédigés à quelques années d'intervalle, sous trois régimes différents : la Monarchie, la Révolution et le Premier Empire. Témoins d'une époque troublée, en pleines évolutions et mutations, ces écrits largement méconnus représentent des sources d'une grande richesse pour qui veut relire l'histoire de cette période, entre perspectives nationales et locales, entre préoccupations domestiques et angoisses pour le bien de l'Etat, entre mémoire publique et for privé.


    Les Cahiers haut-marnais publient dans ce numéro ces textes dans leur intégralité, transcrits et annotés par Denis Schneider, qui les a en outre replacés dans leur contexte par une longue introduction. Une page d'histoire, racontée par un homme à la fois témoin et protagoniste, et qui vivait il y a deux siècles...

    Charles Guené
    Président des Cahiers haut-marnais



    Sommaire

    Les écrits de Jean-François Finot, fabricant de toiles à Dommartin-le-Saint-Père, 1778-1810 : entre for privé et mémoire publique, par Samuel Mourin

    Introduction aux Annales et Révolutions françaises de Jean-François Finot, par Denis Schneider


    Annales (1778-1781)

    Révolutions françaises

    Annales (1797-1810)

    Résumé en anglais



    En couverture : détail de signature. Archives de la Haute-Marne, E dépôt 206, registre de novembre 1789, fol. 7 v°


    Imprimé en 2010, 207 pages, 15 €, en stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com

  • L'infanticide

    255.jpgNuméro 255, 4e trimestre 2008

    Confrontées à une opinion publique horrifiée, les affaires d'infanticide, en réalité plus fréquentes qu'on pourrait le penser, défraient la chronique dans notre monde contemporain. Nul besoin de rappeler l'émoi causé par le triple meurtre de l'affaire Courjault.

    Mais, partie prenante d'une histoire sans faste et sans gloire, l'infanticide est assurément un fait historique, comme tant d'autres, et en tant que tel méritait que les Cahiers haut-marnais s'y intéressent. Sans morbidité, sans apitoiement, mais avec objectivité, si tant est que ce soit possible en histoire.

    Statistiques à l'appui, les causes sont multiples, mais elles ont souvent un point commun : la crainte du deshonneur. Expressions de mal-être de mères enceintes contre leur gré, illustrations du désarroi de femmes frappées par la misère, les cas d'infanticides au XIXe siècle en Haute-Marne révèlent une société prompte à réprimer, mais qui n'offre aucun dispositif pour prévenir ces crimes. Le cas très détaillé d'un infanticide à Andelot, ayant eu lieu en 1741, et de son traitement judiciaire, vient rappeler que la situation était sensiblement la même un siècle plus tôt. L'aspect répressif, à la fois sociétal et familial, était déjà omniprésent au XVIIIe siècle.

    Charles Guené
    Président des Cahiers haut-marnais


    Sommaire

    L'enfant mystère ou l'infanticide. Un crime qui porte atteinte aux fondements de la famille au XIXe siècle en Haute-Marne, par Simone Geoffroy-Poisson

    Un infanticide à Andelot en 1741, par Pierre-Etienne Luisin

    Résumé en anglais


    En couverture : la Marne, avec une jeune femme. Archives de la Haute-Marne, coll. Noé Monté, 16 Fi 246.

    Imprimé en 2009, 46 pages, 8 €, en stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com

  • Aurélie Picard, princesse Tidjani - Blaise

    254.jpgNuméro 254, 3e trimestre 2008

    Aurélie Picard el-Tidjani est une de ces héroïnes dont l'Histoire n'a retenu que la légende. Née à Montigny-le-Roi dans une famille modeste, elle devient princesse à Kourdane, dans le sud de l'Algérie, en épousant un chef religieux musulman. Femme à la destinée exceptionnelle et fantasmée pour les uns, inconnue pour les autres : que reste-t-il d'Aurélie Picard ? Dans ce numéro des Cahiers haut-marnais, à travers l'analyse de trois biographies romancées, Annie Massy s'attache à délier l'existence réelle de cette native de la Haute-Marne de la vie imaginaire que les écrivains lui ont prêtée.

    Suivent deux articles de Michel Bulard consacrés à l'histoire de Blaise. D'abord, Blaise en tant que nom : l'auteur propose une rétrospective étymologique de l'emploi du nom et de ses dérivés (Blaisois, Blaisy, Blaiseron, ...), cherchant à déterminer et à délimiter les réalités géographiques de chacun. Puis Blaise en tant que chef-lieu de canton : Michel Bulard présente le fonctionnement de la municipalité du canton de Blaise sous le Directoire.

    Charles Guené
    Président des Cahiers haut-marnais


    Sommaire

    D'Arc-en-Barrois à Kourdane, Aurélie Picard el-Tedjani, la Princesse des sables, par Annie Massy

    Le Blaisois, le Blaisy, par Michel Bulard

    Une municipalité sous le Directoire : le canton de Blaise, par Michel Bulard

    Résumé en anglais



    En couverture : "Etude, tête de femme", par Charles-Jules Duvent (1867-1940). Coll. Musée de Langres.

    Imprimé en 2009, 83 pages, 8 €, en stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com