Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

emilie du châtelet

  • Les miracles de saint Urbain / Lady Massereene, Marcel Arland...

    N° 283, 4e trimestre 2016

     

    La littérature hagiographique, et en particulier les récits de miracles, relèvent d'un genre littéraire fort répandu aux XIe et XIIe siècles. Les Miracula sancti Urbani (les Miracles de saint Urbain) en sont une parfaite illustration : le récit s'apparente au premier regard à ces longues listes de guérisons miraculeuses dont on reconnaît parfaitement le style conventionnel, voire monotone. Néanmoins, le récit qui relate les miracles opérés grâce aux reliques de saint Urbain, parce qu'il se veut le plus crédible possible, s'évertue à donner une foule de détails et de circonstances d'où surgit alors toute la société de l'époque : petit peuple, clergé, gens de pouvoir... que les traditionnelles sources de l'historien ne nous avaient jamais mentionnés jusqu'à présent. Et entre les lignes se lisent pratiques religieuses, se trahissent certaines mentalités, se devinent les rivalités et les oppositions, ou s'énoncent les revendications de l'auteur.

    Après l'édition de ce texte jusqu'alors inédit, ce numéro des Cahiers haut-marnais, à l'apparente forme de varia, vous emmènera sur les traces de Haut-Marnais au destin hors du commun : de l'anonyme Marie-Anne Barcier, originaire de Ceffonds, qui épousa un lord irlandais emprisonné à Paris et qui mourut en Angleterre, au célèbre écrivain Marcel Arland, qu'on ne présente plus, en passant par les personnalités dont on collectionna les autographes aux XIXe et XXe siècles...

    Un numéro riche et varié !

    Charles Guené, président des Cahiers haut-marnais

     

     

    SOMMAIRE

    Les miracles de Saint Urbain, texte latin du XIIe siècle : traduction française moderne et étude du document, par François Griot

    Lady Massereene, née Marie-Anne Barcier (1761-1800), un destin hors du commun, par Alain Raisonnier

    Marcel Arland, Un homme, une terre, par Yvon Houssais

    Lettres et paraphes de personnalités haut-marnaises, La collection d'autographes des Archives départementales de la Haute-Marne, par Samuel Mourin

    Note de lecture : Isaac Newton et Emilie du Châtelet, Principes mathématiques de la Philosophie naturelle, édition critique du manuscrit par Michel Toulmonde, Ferney-Voltaire, centre international d'études du XVIIIe siècle, 2015, par Jean-François Courtot

    En couverture : Trésors de l'église de Saint-Urbain, souvenir du 25 mai 1913. Carte postale ancienne. Collection particulière. Cliché Philippe Huberdaux.

    Imprimé en 2017, 104 pages. Prix : 8 euros. En stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com

  • Colloque "La Maison du Châtelet et ses archives (XIIe-XVIIIe siècles)

    Le deuxième colloque biennal des Cahiers haut-marnais, organisé en partenariat avec la Société Voltaire, se tiendra les vendredi 14 et samedi 15 octobre 2016 aux Archives départementales de la Haute-Marne, à Chamarandes-Choignes.

    L'ensemble des communications est en accès libre, dans la limite des places disponibles. Inscription conseillée : inscription_colloque2016.pdf

    Lire la suite

  • Appel à communications

    Le deuxième colloque biennal des Cahiers haut-marnais aura lieu les 14 et 15 octobre 2016 à Chaumont, et portera sur le thème suivant : 

     

    La Maison Du Châtelet et ses archives (XIIe-XVIIIe siècles)

     

    Appel à communications

    Le département de la Haute-Marne a fait l’acquisition à l’été 2012 d’un fonds d’archives privées majeur, celui de la Maison du Châtelet. Longtemps considéré comme perdu, il a ressurgi à l’occasion d’une succession et met désormais à la disposition des chercheurs un ensemble de documents de 35 mètres linéaires, relatifs aux six siècles d’existence de la famille, sauf pour la période la plus ancienne, et à l’ensemble des possessions domaniales de la famille, tant en Lorraine et en Champagne qu’en Bourgogne et en Franche-Comté, et même en Artois et en Normandie.


    Ces papiers ont fait l’objet d’un classement méthodique permettant de bien en faire comprendre la composition. Il a aussi permis l’identification de pièces représentatives ou spectaculaires, qui ont constitué la trame de l’exposition « Dans les arcanes d’une grande famille. Les archives du Châtelet révélées », présentée en 2015 aux Archives départementales de la Haute-Marne du 19 juin au 18 décembre.
    L’étape suivante de la valorisation de ce fonds d’archives d’envergure est l’organisation d’un colloque international appelé à susciter des contributions de nature à révéler tout le potentiel de recherche de ces documents. Initialement conçu de manière unitaire, le colloque, organisé par la Société Voltaire et Les Cahiers haut-marnais, sera finalement séparé en deux phases : une première partie à Chaumont en octobre 2016, axée sur l’histoire de la Maison du Châtelet et sur ses archives et constituant le deuxième colloque biennal des Cahiers haut-marnais ; une seconde partie prévue à Paris en juin 2017, consacrée aux aspects intellectuels et scientifiques de la famille et à Émilie du Châtelet. Ces deux sessions font l’objet d’un appel à communication séparé, même si de nombreuses passerelles peuvent les réunir.


    La session chaumontaise du colloque se concentre donc sur l’histoire de la Maison du Châtelet. Issue de la maison de Lorraine au milieu du XIIe siècle, elle se développe progressivement tant dans l’espace qu’avec l’émergence de nombreuses branches cadettes. Si la personnalité d’Émilie du Châtelet, première femme de sciences en France, domine la famille, celle-ci compte aussi de nombreux autres membres ayant marqué l’histoire de leur temps.


    Cette histoire a été établie dans ses grandes lignes par Dom Calmet avec la parution en 1741 de son Histoire généalogique de la famille du Châtelet, mais il convient de la réexaminer au regard des évolutions de la recherche et des ressources nouvelles offertes par la redécouverte des archives familiales. L’essor de la maison à l’époque médiévale demeure encore mal connu et mérite d’être approfondi. Le développement à l’époque moderne des branches cadettes dans leur contexte territorial (Lorraine, Barrois, Champagne, Franche-Comté, Bourgogne…) forme aussi une piste de recherche au fort potentiel. L’étude de leurs ressources constitue un point d’importance, qui peut s’appuyer sur les très nombreux documents du fonds portant sur la gestion domaniale. Leurs réseaux et fidélités, qu’elles s’inscrivent au service du duc de Lorraine, du roi de France, voire de l’Empereur, méritent aussi d’être creusés. Le destin particulier de certains membres de la famille aujourd’hui oubliés mais ayant occupé d’importantes fonctions, tels les Langrois Jean du Châtelet et Anne du Châtelet à l’époque des guerres de Religion, peut aussi représenter un sujet de grand intérêt. De manière générale, l’action militaire et diplomatique de la famille du Châtelet mérite une attention particulière. Enfin, le fonds d’archives abonde en pièces relatives à la vie quotidienne, en particulier au XVIIIe siècle, et peut susciter des approches portant sur le train de vie d’une grande famille noble, sur les aspects artistiques ou encore sur l’histoire de la mode.


    Autant de pistes de recherche potentielles, mais bien sûr non exhaustives, nourries de préférence de la consultation des archives familiales du Châtelet.

    Les propositions de communication, d’une dizaine de lignes maximum, seront à envoyer à l’adresse cahiers.haut.marnais@gmail.com avant le 30 avril 2016. Le temps de parole est fixé à 25 minutes. La publication des actes est prévue.