Bernard Dimey

Numéros 230-231, 3e et 4e trimestres 2002

Bernard Dimey (Nogent, 1931 - Paris, 1981) a écrit les textes de nombreuses chansons à succès (Syracuse ; Mémère ; Mon truc en plumes, ...). Poète et écrivain ancré dans le milieu populaire et artistique montmartrois, il laisse une oeuvre abondante, dont une partie seulement est imprimée.

Les Cahiers haut-marnais, dès leur fondation en 1946, ont été les premiers à publier ses poèmes, alors que le jeune auteur était collégien à Joinville.

Conformément à cette tradition littéraire, les Cahiers haut-marnais ont souhaité consacrer un colloque et un numéro double entier au souvenir bien vivant de Bernard Dimey, et publier, en accord avec les ayant-droits, la nouvelle inédite intitulée 58 boulevard Lundy, dont l'action se déroule à Reims.

En ouverture au colloque (vendredi 14 mars, 21 h) et clôture (samedi 15 mars, 17h), deux concerts de qualité feront revivre la force des sentiments et l'infinie tendresse des paroles de Bernard Dimey, à un public ému et chaleureux.

Denis Lamarre

 

Sommaire

Bernard Dimey (Philippe Savouret)

les ancêtres haut-marnais de Bernard Dimey (Nelly Girard)

Bernard Dimey et les Cahiers haut-marnais (Pierre-Etienne Luisin)

Bernard Dimey : poète maudit ? (Marie Bobin)

Le marchand de soupe : un témoignage historique ? (François Petrazoller)

L'actualité de Bernard Dimey (Annie Roquis-Millet)

Témoignages de contemporains et d'amis de Bernard Dimey

Poèmes et lettres de Bernard Dimey, avec l'aimable autorisation des Editions Christian Pirot et de Dominique Dimey

58 boulevard Lundy, nouvelle inédite de Bernard Dimey, publiée avec l'aimable autorisation d'Yvette Cathiard

 

Photo de couverture : Bernard Dimey

Ce numéro des Cahiers a été réalisé en collaboration avec l'Association Bernard Dimey, que l'équipe des Cahiers remercie pour son concours efficace et sa disponibilité.

Imprimé en 2003, 121 pages, dos carré collé, 15 €, en stock, disponible en écrivant à [e-mail] 

Voies de communication

Numéros 228-229, 1er et 2e trimestres 2002

Les 11 et 12 décembre 1998, au conseil général de la Haute-Marne puis au Musée d'Art et d'Histoire de Chaumont, se tenaient les dix-neuvièmes Journées d'art et d'histoire des Cahiers haut-marnais, consacrées aux "routes, voies de communication et commerce en Haute-Marne".

Le thème d'étude proposé était suffisamment ouvert pour susciter des communications très diverses par leur sujet précis et leur place dans l'histoire haut-marnaise, depuis les structures des voies gallo-romaines jusqu'aux projets de développement du noeud ferroviaire de Chalindrey. Ce cahier se nourrit donc de la richesse d'une recherche qui fait appel à des savoirs multiples, archéologiques, historiques, ethnographiques et linguistiques, techniques, que ces savoirs soient universitaires ou non. La Rédaction n'ignore pas que les lecteurs des Cahiers sont sensibles à cette diversité de matière et de méthode.

Dans la conférence inaugurale du colloque, je posais la question de savoir si le carrefour haut-marnais était sur la bonne voie... La rivalité actuelle, très inégale, entre l'(auto) route et le rail n'est pas sans rappeler celle du rail et de la voie d'eau au milieu du XIXe siècle. Il est vrai que la rivalité inter-modale actuelle échappe tout à fait aux moyens d'action des Haut-Marnais et de leurs "décideurs", alors qu'il y a 150 ans, les maîtres de forges entendaient faire valoir leurs intérêts et les présentaient comme soutiens de l'intérêt général.

Au fur et à mesure du développement technique, le département a été doté d'importantes infrastructures, routes, voies d'eau, voies ferrées, autoroutes. Le noeud ferroviaire de Chalindrey a désormais son symétrique autoroutier, de l'autre côté de Langres. Même sans ligne de TGV, la Haute-Marne n'est pas sous-équipée en matière de voies de communication. Mais les flux de circulation, devenus internationaux, dépendent du passage, du transit ; ils traversent l'espace presque sans considération pour la contrée. Ainsi l'idée se répand parmi les habitants que la Haute-Marne est mise à l'écart.

La quête de moyens appropriés, multiples, parfois modestes, pour retenir des voyageurs ou redistribuer des marchandises (logistique) s'impose pour tirer parti un tant soit peu de la richesse qui circule, étant bien entendu que le département ne dispose plus d'activités qui suscitent par elles-mêmes des échanges soutenus. Cett évolution est banale dans l'espace français ; si le découragement n'est pas de mise, la compétition est rude. Dans ce jeu économique serré, comme par le passé, les Haut-Marnais devront écarter, retirer des fausses cartes, pour mieux faire valoir leurs atouts.

Denis Lamarre

 

Sommaire

Structures de voies gallo-romaines en Haute-Marne (Serge Février)

L'économie chaumontaise à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle (Lionel Dupontreué)

A propos de la construction de quelques ponts au XVIIIe siècle en Haute-Marne (Jean Fusier)

Les mauvais chemins et les servitudes de passage (Blandine Vue)

La Chambre de Commerce de Saint-Dizier et les voies de communication de 1860 à 1870 (Philippe Delorme)

Note sur les chemins de fer d'intérêt local en Haute-Marne (Claude Roze)

Chalindrey, patrimoine ferroviaire et pôle logistique (Dominique Perchet)

 

Légende de la photo : détail d'une planche de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, sur le transport par eau

Dos carré collé, 126 pages, 15 €, en stock, disponible en écrivant à [e-mail] 

 

Les colonies industrielles

Numéro 226-227, 3e et 4e trimestres 2001

Notre dernière revue abordait le monde rural, dont notre département a gardé une empreinte encore forte. Certains de nos lecteurs ne sont d'ailleurs pas restés insensibles aux propos et aux argumentaires développés par l'un ou l'autre auteur. Nous aurions tort de nous en plaindre ; il est heureux que les Cahiers haut-marnais puissent apporter leur contribution en ces temps de réflexion autour de la décentralisation des différents échelons administratifs et des Pays.

Cette présente revue aborde elle aussi un thème majeur de l'activité de notre département : l'industrie, et notamment l'industrie métallurgique. Nos lecteurs y trouveront la suite et fin de l'article de M. Gilbert Halley (le début est paru dans les numéros 222-223, p. 77-108). L'article de M. Jean-Marie Moine reprend, quant à lui, son intervention lors du colloque sur la métallurgie organisé en 1995.

Reprenant là encore une tradition de notre revue, les Archives départementales, sous la plume de Stéphane Lahierre, adjoint à leur directeur, se feront l'écho de leur actualité et de celle du monde culturel dans notre département en 2001.

Enfin, nos fidèles lecteurs seront heureux de trouver ici les tables de notre revue pour les années 1991-2001 incluses, comprenant, comme à l'habitude, la liste des articles par ordre alphabétique de noms d'auteur et les index de lieux et de matières. Ces tables aideront nos lecteurs à retrouver rapidement l'article qu'ils cherchent, ou à savoir si tel ou tel sujet d'étude a été abordé dans notre revue. C'est donc un outil indispensable.

Nos lecteurs auront certainement remarqué la couverture nouvelle de ce Cahier, et nous espérons qu'ils l'auront trouvée à leur goût. Nous l'avons jugée à même d'accompagner l'évolution de nos Cahiers dans le sens d'une ouverture plus large au monde littéraire et à l'activité culturelle.

Denis Lamarre

 

Sommaire

De Courcelles à Bologne : les tribulations d'une colonie industrielle (Gilbert Halley)

Le patronat métallurgique en Haute-Marne au XIXe siècle (Jean-Marie Moine)

Les Archives départementales : bilan des activités (2000-2001) (Stéphane Lahierre)

Table des Cahiers haut-marnais parus de 1991 à 2001 (Florinda Sauvage et le Bureau des Cahiers haut-marnais)

 

Légende de la photo : perceurs à la coutellerie de Bologne

 

Imprimé en 2003, 109 pages, dos carré collé, 15 €, en stock. Pour tout achat contacter [e-mail]