Le moulin de la Fleuristerie à Orges

N° 285, 2è trimestre 2017

 

À l'occasion du vingtième anniversaire de l'ouverture au public du Moulin de la Fleuristerie situé à Orges, les Cahiers haut-marnais sont heureux de s'associer à ses propriétaires pour proposer la première étude monographique de ce site industriel séculaire. D'abord moulin à farine, puis haut-fourneau, et enfin atelier de conception d'éléments pour fleurs artificielles, le Moulin de la Fleuristerie a sans cesse su s'adapter aux évolutions industrielles, tout en conservant une forte tradition. Qui visite le site aujourd'hui voyage dans le temps, retournant au début du XXe siècle. Pourtant, le Moulin de la Fleuristerie est plus que jamais tourné vers l'avenir, avec la volonté de s'inscrire dans le développement économique local, dans le contexte du projet de Parc national.

Ce numéro retrace donc les huit siècles d'histoire du Moulin de la Fleuristerie, des moulins médiévaux au lieu de production actuel, en passant par le haut-fourneau installé au XIXe siècle. Revue d'histoire et plus largement de sciences humaines, les Cahiers haut-marnais ont aussi vocation à valoriser le patrimoine haut-marnais, particulièrement lorsque celui-ci allie aspects monumental, matériel et immatériel. Les bâtiments du Moulin de la Fleuristerie, l'atelier et les machines du début du siècle dernier, ainsi que le savoir-faire unique des propriétaires actuels, répondaient parfaitement à cette ambition. 

Par la lecture de ce numéro, nous vous souhaitons donc une belle découverte de ce site singulier de la Haute-Marne et de son riche passé, en espérant qu'il suscite l'envie de vous rendre sur les lieux.

Charles Guené, Président des Cahiers haut-marnais

SOMMAIRE

Traces d'usines, traces de femmes en Champagne-Ardenne. Pour un patrimoine de l'histoire du travail, par Gracia Dorel-Ferré

En guise de prologue : les moulins d'Orges avant le XVIIe siècle, par Alain Morgat

Farine, fer, fleurs. Les trois époques du site, par Francis Michelot

Le Moulin de la Fleuristerie au tournant des IIe et IIIe millénaires, par Annette et Emmanuel Geoffroy

 

En couverture : le Moulin de la Fleuristerie et son bief, 29 août 2015. Cliché A. et E. Geoffroy

 

Imprimé en 2017, 134 pages. Prix : 12 €. En stock, disponible en écrivant à [e-mail]

Figures haut-marnaises de l'époque moderne, entre histoire et généalogie

N° 284, 1er trimestre 2017

 

Histoire et généalogie se côtoient harmonieusement dans ce numéro centré sur l'espace haut-marnais de l'époque moderne.  Tiré de sa thèse de doctorat, l'article d'Alain Morgat, directeur des Archives départementales, met d'abord le XVIe siècle à l'honneur, en ressuscitant le douaire champenois méconnu de la reine d'Écosse, Marie Stuart, sa constitution et son administration. Si elle prend ses racines au Moyen Âge, la famille bassignote d'Aucy traverse la période moderne. Son étude par Anthony Chamarande, basée sur un impressionnant dépouillement d'archives, nous emmène notamment à La Mothe, ville-forteresse rasée sur ordre de Mazarin en 1645. Enfin, Catherine Piat-Marchand s'attache à retracer la lignée des gouverneurs de Saint-Dizier, de la mi-XVIe à la mi-XVIIe siècle, en semant des jalons biographiques de personnages parfois bien obscurs.

À la fin du mois d'avril 2017, s'éteignait à Enghien-les-Bains Anne-Marie Couvret, ancienne directrice des Archives départementales de la Haute-Marne, qui anima votre revue pendant près de 20 ans, entre 1965 et 1983. Sous la plume de Georges Viard, ancien vice-président de l'association, les Cahiers haut-marnais souhaitent lui rendre hommage et rappeler son importante contribution à la mise en valeur culturelle de la Haute-Marne. La conservatrice du patrimoine écrit haut-marnais et directrice de publication laisse en effet une humble mais riche empreinte dans la vie érudite de notre département, retracée avec reconnaissance par le savant professeur.

Nous dédions cette 284e livraison des Cahiers haut-marnais à Mademoiselle Couvret.

 

Charles Guené, président des Cahiers haut-marnais

 

SOMMAIRE

Le douaire champenois de Marie Stuart (1561-1587), par Alain Morgat

Un lignage noble méconnu du Bassigny : la famille d'Aucy, par Anthony Chamarande

Les gouverneurs de Saint-Dizier (1544-1650) ou petite page d'histoire à l'aune de la généalogie, par Catherine Piat-Marchand

Anne-Marie Couvret, par Georges Viard

Note de lecture : Collectif, Histoires du canton d'Andelot (Chaumont, Le Pythagore, 2016), par Alain Catherinet

 

En couverture : Château de Marie Stuart à Wassy, aquarelle de François-Alexandre Pernot, 1816. ADHM, 6 FI 143

Imprimé en 2017, 128 pages. Prix : 8 euros. En stock, disponible en écrivant à [e-mail]

Les miracles de saint Urbain / Lady Massereene, Marcel Arland...

N° 283, 4e trimestre 2016

 

La littérature hagiographique, et en particulier les récits de miracles, relèvent d'un genre littéraire fort répandu aux XIe et XIIe siècles. Les Miracula sancti Urbani (les Miracles de saint Urbain) en sont une parfaite illustration : le récit s'apparente au premier regard à ces longues listes de guérisons miraculeuses dont on reconnaît parfaitement le style conventionnel, voire monotone. Néanmoins, le récit qui relate les miracles opérés grâce aux reliques de saint Urbain, parce qu'il se veut le plus crédible possible, s'évertue à donner une foule de détails et de circonstances d'où surgit alors toute la société de l'époque : petit peuple, clergé, gens de pouvoir... que les traditionnelles sources de l'historien ne nous avaient jamais mentionnés jusqu'à présent. Et entre les lignes se lisent pratiques religieuses, se trahissent certaines mentalités, se devinent les rivalités et les oppositions, ou s'énoncent les revendications de l'auteur.

Après l'édition de ce texte jusqu'alors inédit, ce numéro des Cahiers haut-marnais, à l'apparente forme de varia, vous emmènera sur les traces de Haut-Marnais au destin hors du commun : de l'anonyme Marie-Anne Barcier, originaire de Ceffonds, qui épousa un lord irlandais emprisonné à Paris et qui mourut en Angleterre, au célèbre écrivain Marcel Arland, qu'on ne présente plus, en passant par les personnalités dont on collectionna les autographes aux XIXe et XXe siècles...

Un numéro riche et varié !

Charles Guené, président des Cahiers haut-marnais

 

 

SOMMAIRE

Les miracles de Saint Urbain, texte latin du XIIe siècle : traduction française moderne et étude du document, par François Griot

Lady Massereene, née Marie-Anne Barcier (1761-1800), un destin hors du commun, par Alain Raisonnier

Marcel Arland, Un homme, une terre, par Yvon Houssais

Lettres et paraphes de personnalités haut-marnaises, La collection d'autographes des Archives départementales de la Haute-Marne, par Samuel Mourin

Note de lecture : Isaac Newton et Emilie du Châtelet, Principes mathématiques de la Philosophie naturelle, édition critique du manuscrit par Michel Toulmonde, Ferney-Voltaire, centre international d'études du XVIIIe siècle, 2015, par Jean-François Courtot

En couverture : Trésors de l'église de Saint-Urbain, souvenir du 25 mai 1913. Carte postale ancienne. Collection particulière. Cliché Philippe Huberdaux.

Imprimé en 2017, 104 pages. Prix : 8 euros. En stock, disponible en écrivant à [e-mail]