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Cahiers haut-marnais - Page 22

  • L'infanticide

    255.jpgNuméro 255, 4e trimestre 2008

    Confrontées à une opinion publique horrifiée, les affaires d'infanticide, en réalité plus fréquentes qu'on pourrait le penser, défraient la chronique dans notre monde contemporain. Nul besoin de rappeler l'émoi causé par le triple meurtre de l'affaire Courjault.

    Mais, partie prenante d'une histoire sans faste et sans gloire, l'infanticide est assurément un fait historique, comme tant d'autres, et en tant que tel méritait que les Cahiers haut-marnais s'y intéressent. Sans morbidité, sans apitoiement, mais avec objectivité, si tant est que ce soit possible en histoire.

    Statistiques à l'appui, les causes sont multiples, mais elles ont souvent un point commun : la crainte du deshonneur. Expressions de mal-être de mères enceintes contre leur gré, illustrations du désarroi de femmes frappées par la misère, les cas d'infanticides au XIXe siècle en Haute-Marne révèlent une société prompte à réprimer, mais qui n'offre aucun dispositif pour prévenir ces crimes. Le cas très détaillé d'un infanticide à Andelot, ayant eu lieu en 1741, et de son traitement judiciaire, vient rappeler que la situation était sensiblement la même un siècle plus tôt. L'aspect répressif, à la fois sociétal et familial, était déjà omniprésent au XVIIIe siècle.

    Charles Guené
    Président des Cahiers haut-marnais


    Sommaire

    L'enfant mystère ou l'infanticide. Un crime qui porte atteinte aux fondements de la famille au XIXe siècle en Haute-Marne, par Simone Geoffroy-Poisson

    Un infanticide à Andelot en 1741, par Pierre-Etienne Luisin

    Résumé en anglais


    En couverture : la Marne, avec une jeune femme. Archives de la Haute-Marne, coll. Noé Monté, 16 Fi 246.

    Imprimé en 2009, 46 pages, 8 €, en stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com

  • Aurélie Picard, princesse Tidjani - Blaise

    254.jpgNuméro 254, 3e trimestre 2008

    Aurélie Picard el-Tidjani est une de ces héroïnes dont l'Histoire n'a retenu que la légende. Née à Montigny-le-Roi dans une famille modeste, elle devient princesse à Kourdane, dans le sud de l'Algérie, en épousant un chef religieux musulman. Femme à la destinée exceptionnelle et fantasmée pour les uns, inconnue pour les autres : que reste-t-il d'Aurélie Picard ? Dans ce numéro des Cahiers haut-marnais, à travers l'analyse de trois biographies romancées, Annie Massy s'attache à délier l'existence réelle de cette native de la Haute-Marne de la vie imaginaire que les écrivains lui ont prêtée.

    Suivent deux articles de Michel Bulard consacrés à l'histoire de Blaise. D'abord, Blaise en tant que nom : l'auteur propose une rétrospective étymologique de l'emploi du nom et de ses dérivés (Blaisois, Blaisy, Blaiseron, ...), cherchant à déterminer et à délimiter les réalités géographiques de chacun. Puis Blaise en tant que chef-lieu de canton : Michel Bulard présente le fonctionnement de la municipalité du canton de Blaise sous le Directoire.

    Charles Guené
    Président des Cahiers haut-marnais


    Sommaire

    D'Arc-en-Barrois à Kourdane, Aurélie Picard el-Tedjani, la Princesse des sables, par Annie Massy

    Le Blaisois, le Blaisy, par Michel Bulard

    Une municipalité sous le Directoire : le canton de Blaise, par Michel Bulard

    Résumé en anglais



    En couverture : "Etude, tête de femme", par Charles-Jules Duvent (1867-1940). Coll. Musée de Langres.

    Imprimé en 2009, 83 pages, 8 €, en stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com

  • Camille Flammarion et la météorite

    253.jpgNuméro 253, 2e trimestre 2008

    L'astronome Camille Flammarion (1842-1925) est sans doute un des Haut-Marnais les plus célèbres en son temps. Ce nouveau numéro des Cahiers haut-marnais nous rappelle opportunément le destin exceptionnel de ce génial vulgarisateur des sciences de son époque - un Hubert Reeves du XIXe siècle -, issu d'une famille somme toute modeste de Montigny-le-Roi, ville avec laquelle il garda des liens toujours étroits. Son nom a été donné à une météorite tombée dans le ciel de Langres le 3 février 2007.


    Après un saut en arrière de plusieurs siècles, nous voici aux sources de la lignée seigneuriale des sires de Joinville, explorant ses relations avec les lignages voisins.

    D'un bout à l'autre de la chronologie, la recherche scientifique et historique n'a pas de limite. Sans prétendre au génie de Camille Flammarion, les Cahiers haut-marnais sont heureux d'en faire profiter un large public.

     

    Charles Guené

    Président des Cahiers haut-marnais

     

    Sommaire

    L'astronome Camille Flammarion, la Haute-Marne et la météorite, par Hubert Flammarion et Jacques Bochaton

    Nouvelles recherces concernant le lignage de Joinville (deuxième suite), par Jean-Noël Mathieu


    Résumé en anglais

     

    En couverture : portrait de Camille Flammarion. Gravure de Guillaumot et Lemercier. Archives de la Haute-Marne, 2 Fi 1081.

    Imprimé en 2009, 62 pages, 8 €, en stock, disponible en écrivant à cahiers.haut.marnais@gmail.com